News & events - Keyword : Virology

Chronological order of publication in this website

3rd Symposium on emerging viruses banner

3rd Symposium of the
Geneva Centre for Emerging Viral Diseases

Covid19 and beyond
Understanding emerging viruses and their public health impact

The field of emerging viruses has recently emerged from a small niche within virology, to an omnipresent global topic. While the COVID-19 pandemic has fully revealed the impact that an emerging virus can have, the past 20 years have already been replete with multiple viral epidemics. Right now, the world is facing ongoing circulation of SARS-CoV-2, an international outbreak of monkeypox virus, resurgence of polio and frequent Ebola virus outbreaks.

The Centre for Emerging Viral Diseases of the HUG and the Medicine Faculty of the UNIGE is dedicated to the better understanding of emerging viruses and has become a focal point for pandemic preparedness, diagnostics of emerging viruses and characterization of novel viruses in Switzerland and beyond. Their 3rd symposium will take place from December 7 to December 9, 2022 at the Campus Biotech in Geneva, and will follow up two earlier successful and inspiring meetings by bringing together scientists, public health experts and policy makers.

  • Registration is mandatory and not free.
  • Organisation: Isabella Eckerle & Laurent Kaiser
Bannière UNIGE - Faculté de Médecine - HUG

Leçon d’adieu - Prof. Francesco Negro

Une carrière marquée par des vaccins... qui n’étaient pas là

Portrait de Francesco Negro

Donnée à l'occasion de son départ à la retraite, conférence du Prof. Francesco Negro, Départements de Médecine & de Pathologie et Immunologie de la Faculté de Médecine, et Services de Gastro-entérologie et Hépatologie & de Pathologie Clinique des HUG, membre d’iGE3.

Jeudi 1er décembre 2022 - 12 h 30
CMU - Auditoire Alex-F. Müller / A250, 2ème étage

  • Leçon publique suivie d’un apéritif
  • Sur inscription
Recrutement de Smc6 par SLF2 dans les corps PML

La sentinelle cellulaire qui neutralise l’hépatite B

Le virus de l’hépatite B (VHB) est responsable de l’une des maladies infectieuses les plus graves et les plus courantes. Transmis par les fluides biologiques, il s’attaque aux cellules du foie et peut entraîner dans sa forme chronique de graves complications, allant jusqu’à la cirrhose ou au cancer du foie. À ce jour, aucun traitement ne permet de traiter efficacement la forme chronique de la maladie, seule la vaccination permet de s’en prémunir.

Après avoir identifié un complexe de protéines clé, actif lorsque notre organisme est infecté par le virus, l’équipe du Pr Michel Strubin de l’Université de Genève a décrypté le fonctionnement précis de ce mécanisme de protection, ouvrant la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques. Ces résultats sont à lire dans la revue Nature Structural and Molecular Biology.

Fondation Louis-Jeantet

Conférence Louis-Jeantet - Alain Fischer

Le COVID: stop ou encore ?

Alain Fischer
Professeur honoraire au Collège de France
Président du Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale - France

Mardi 5 avril 2022 - 18 h 30
CMU - Auditoire Champendal

  • Conférence publique.
  • Participation en présentiel sur inscription.
  • Participation libre en vidéo-conférence.

Organisation: Fondation Louis-Jeantet et Heidi.News

Banner iGE3 - UNIGE

New iGE3 member - Arnaud Didierlaurent

Arnaud Didierlaurent portrait

We are pleased to welcome Pr Arnaud Didierlaurent as a new faculty member of the iGE3.

Arnaud Didierlaurent is an assistant professor at the Department of Pathology and Immunology and the Center of Vaccinology of the Faculty of Medicine. His research focuses on understanding the role of innate immunity in vaccine response. He is also interested in exploring the mechanism of action of various vaccines technologies in animal models, and is involved in clinical research studies on respiratory viral infections through an affiliation to the Center for Emerging Viral Diseases of the HUG.

Modélisation des liaisons HLA-peptides

Les ailes d’un «oiseau génétique»
nous protègent contre les virus

Les populations de diverses régions géographiques ont-elles le même potentiel pour se défendre contre les pathogènes, et plus particulièrement contre les virus ? Analyser les génomes humains, notamment au niveau des gènes HLA responsables du système immunitaire dit adaptatif, permet d’apporter des éléments de réponse. Ces gènes, qui présentent une très grande variabilité entre individus, codent pour des molécules capables de reconnaître les différents virus afin de déclencher la réponse immunitaire appropriée.

Dans une étude à lire dans la revue Molecular Biology and Evolution, des scientifiques du groupe de la Pre Alicia Sanchez-Mazas de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), identifient les variants HLA se liant le plus efficacement à des familles de virus. Ils démontrent ainsi que malgré la grande hétérogénéité des variants HLA chez les individus, toutes les populations bénéficient d’un potentiel équivalent dans la protection contre les virus.

Schéma d’une molécule HLA

Nous ne sommes pas tous égaux face au coronavirus

Existe-t-il des différences d’immunité face au coronavirus SARS-CoV-2 entre populations de diverses régions géographiques ? Une partie de la réponse est à rechercher dans les génomes de ces groupes de personnes et, plus particulièrement, dans les gènes HLA, responsables du système immunitaire dit adaptatif. Ces gènes ont la particularité de différer souvent entre individus. Des milliers de variants (ou allèles) possibles ont été identifiés et tous ne possèdent pas la même efficacité pour lutter contre un nouveau virus. La fréquence de ces allèles varie d’une population à l’autre du fait des migrations passées et de leur adaptation à divers environnements.

Dans une étude à lire dans la revue HLA, des scientifiques du groupe de la Pre Alicia Sanchez-Mazas de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Institut Max Planck de Jéna, Allemagne, et l’Université d’Adélaïde, Australie, identifient les variants HLA potentiellement les plus efficaces contre 7 virus, dont le nouveau coronavirus, et mettent en lumière des variations significatives entre populations.

Capsule produisant l’immuno-modulateur

Un vaccin genevois contre le SARS-CoV-2
en cours d’étude

Le groupe du Pr Nicolas Mach des Hôpitaux Universitaires de Genève et de l’Université de Genève, le groupe du Pr Denis Jabaudon de l’Université de Genève, le Centre de Recherche en Infectiologie de l’Université Laval de Québec, Canada, et MaxiVAX, société genevoise spécialisée dans les biotechnologies, collaborent à la mise au point d’un vaccin contre le SARS-CoV-2.

L’objectif des travaux menés conjointement par ces équipes est de développer un vaccin combinant un immunostimulateur et une cible spécifique du coronavirus. La cible est la protéine de surface Spike, administrée par une injection intradermale avec l’immunostimulateur, dont le rôle est de produire un adjuvant capable de stimuler le système immunitaire. Ce dernier est implanté sous la peau par encapsulation cellulaire. Cette technologie fait d’ores et déjà l’objet de tests cliniques de phase II menés par les HUG en collaboration avec MaxiVAX dans le domaine de l’immunothérapie des cancers. Les premiers tests pré-cliniques pour la mise au point de ce vaccin seront réalisés sur des souris dans les semaines à venir. Si ces premiers essais sont encourageants, alors un essai clinique pourrait être mis en place prochainement.

Carcinome hépatocellulaire

Cancer du foie: attention à l’hépatite D

Parmi tous les virus de l’hépatite, le D est le plus mal connu. En effet, ce petit virus, qui ne peut infecter que les personnes déjà atteintes par l’hépatite B, n’a jusqu’ici été que peu étudié. Or, l’hépatite D constitue l’une des formes les plus dangereuses d’hépatite virale chronique à cause de son évolution possible vers des affections irréversibles du foie (cancer et cirrhose, notamment).

Des scientifiques du groupe du Pr Francesco Negro de l’Université de Genève et des Hôpitaux Universitaires de Genève se sont penchés sur la conséquence la plus grave de l’hépatite chronique: le carcinome hépatocellulaire, un cancer du foie particulièrement agressif et souvent mortel. En menant une revue systématique de la littérature et en effectuant une méta-analyse de toutes les données disponibles, ils démontrent que les personnes infectées par le virus de l’hépatite D ont un risque jusqu’à trois fois plus élevé de développer un carcinome hépatocellulaire que celles infectées uniquement par le virus l’hépatite B. Ces résultats, à lire dans le Journal of Hepatology, plaident pour un dépistage systématique de l’hépatite D chez les patients atteints d’hépatite B afin, d’une part, de mieux prendre en charge les patients, et, de l’autre, de mieux appréhender la prévalence réelle de la maladie.