News & events - Keyword : Metabolism

Chronological order of publication in this website

Neurones du gyrus denté

Comment générer de nouveaux neurones dans le cerveau

Certaines zones du cerveau des adultes contiennent des cellules souches neurales quiescentes, c’est-à-dire «dormantes», qui peuvent potentiellement être réactivées pour former de nouveaux neurones. Cependant, la transition de la quiescence vers la prolifération est encore mal comprise.

Une équipe, pilotée par l’ancien groupe du Pr Jean-Claude Martinou de l’Université de Genève et le groupe de la Pre Marlen Knobloch de l'Université de Lausanne, a découvert l’importance du métabolisme cellulaire dans ce processus et identifié comment réveiller ces cellules souches neurales et les réactiver. Les biologistes sont parvenu-es à augmenter le nombre de nouveaux neurones dans le cerveau de souris adultes et même âgées. Ces résultats, prometteurs pour le traitement de maladies neurodégénératives, sont à découvrir dans la revue Science Advances.

Feeding the Microbiota banner

Feeding the Microbiota 2023

Many patients focus on nutrition with the aim to improve their gut microbiota and ultimately their health. A better understanding of the interactions between nutrition, pre- and probiotics and gut microbiota could open up new therapeutic options for digestive diseases.

The aim of this symposium is to create a group of physicians/scientists/health professionals/industrials interested by the nutritional modulation of microbiota and its impact on energy metabolism. The symposium will take place on Thursday, February 9, 2023, 13 h at the Auditorium Marcel Jenny of the HUG.

  • Registration is free but mandatory.
  • Online participation will be possible.
Bannière journée diabète

Journée du diabète - Au cœur de la recherche

Journée portes ouvertes

Le Centre Facultaire du Diabète de la Faculté de Médecine de l'Université de Genève propose sa 19e journée portes ouvertes, le jeudi 10 novembre 2022, de 9 h 30 à 18 h, au Centre Médical Universitaire (CMU). Cet événement, qui s’inscrit en marge de la Journée mondiale du diabète, est une occasion unique pour le grand public et les écoles d’aller à la rencontre des chercheurs, chercheuses et clinicien-nes, de comprendre les habitudes de vie et les mécanismes biologiques favorisant le diabète, et de découvrir les dernières recherches sur cette maladie.

  • Entrée libre pour les individuels
  • Inscriptions obligatoires pour les scolaires - Closes
  • Organisation: Pierre Maechler
Cellules d’îlots pancréatiques

Diabète:
quand les rythmes circadiens des lipides s’enrayent

Comme tous les êtres vivants, les processus physiologiques humains sont soumis à l’influence du rythme circadien. Or, les perturbations de nos horloges internes dues à un mode de vie de plus en plus décalé ont un lien direct avec l’explosion des cas de diabète de type 2. Par quel mécanisme ?

Une équipe de la Pre Charna Dibner, de l’Université de Genève et des Hôpitaux Universitaires de Genève, lève une partie du voile: ce dérèglement perturbe le métabolisme des lipides des cellules sécrétant les hormones régulatrices du glucose. Les sphingolipides et les phospholipides, des lipides situés sur la membrane des cellules, semblent particulièrement impactés. Ce changement de profils lipidiques entraîne alors une rigidité de la membrane de ces cellules. Ces résultats, à lire dans la revue PLOS Biology, apportent une preuve supplémentaire de l’importance des rythmes circadiens dans les troubles du métabolisme.

Concept expression des gènes et température

Le corps entier se reprogramme
sous l’effet de la température

Les êtres humains, comme la plupart des organismes vivants, sont continuellement exposés à une alternance de températures. Ces variations environnementales provoquent d’importants effets métaboliques et entraînent une adaptation constante. Cependant, malgré certains effets potentiellement bénéfiques de la chaleur ou du froid sur la santé, leur impact sur les différents organes et sur le corps dans son entier restait inconnu.

Pour décrypter les mécanismes biologiques à l’œuvre, l’équipe du Pr Mirko Trajkovski de l’Université de Genève a analysé simultanément les modifications de l’expression des gènes dans divers organes chez la souris. Il s’avère que ceux-ci réagissent fortement aux changements de température selon une modulation propre à chacun. Pour encourager la recherche et d’éventuelles applications thérapeutiques, les scientifiques ont créé une application web où des milliers de profils d’expression génique peuvent être consultés librement. À lire dans la revue eLife.

Banner iGE3 - UNIGE

New iGE3 member - Valérie Schwitzgebel

Valérie Schwitzgebel portrait

We are pleased to welcome Pre Valérie Schwitzgebel as a new faculty member of iGE3.

Valérie Schwitzgebel is an assistant professor at the Department of Paediatrics, Gynaecology and Obstetrics of the Faculty of Medicine, and an assistant physician at the Development and Growth Division of the Geneva University Hospitals where she leads the Pediatric Endocrine and Diabetes Unit. Her research focuses on the genetic basis of diabetes mellitus. Her laboratory investigates subtypes of diabetes mellitus by applying whole exome and genome sequencing in cohorts of children and adults; newly identified genes are then charactzerized using in vitro and in vivo models. Genetically instructed precision diagnosis of diabetes type 1 will further allow optimizing treatment to improve metabolic control and quality of life.

Génétique des cellules du pancréas

Sonder l’origine et l’identité
des cellules endocrines du pancréas

Le pancréas joue un rôle-clé dans la régulation du métabolisme. Lorsque certaines de ses cellules – les cellules bêta – ne produisent plus suffisamment d’insuline, le taux de sucre augmente dangereusement dans le sang (hyperglycémie) et le diabète apparaît.

Après avoir découvert que d’autres cellules pancréatiques différenciées, ou «spécialisées», peuvent s’adapter et compenser en partie ce manque d’insuline (voir communiqué de presse), l’équipe du Prof. Pedro Herrera de l’Université de Genèvede démontre que les cellules souches dont sont issues les cellules bêta sont présentes uniquement pendant le développement embryonnaire. Cette découverte met un terme à une longue controverse concernant l’existence hypothétique de cellules souches pancréatiques adultes pouvant engendrer de nouvelles cellules différenciées, productrices d’hormones, après la naissance. Les scientifiques ont également défini précisément l’identité génétique des cellules endocrines pancréatiques. Un outil prometteur pour la production de cellules à insuline de remplacement. Ces résultats sont à lire dans Cell Reports et Nature Communications.

Nutrition and Microbiota Symposium banner

Feeding the microbiota - Prebiotics and probiotics

Nutrition and Microbiota - 7th Symposium GE-VD

This yearly symposium aims at highlighting the impact of nutrition on microbiota and the subsequent potential for prevention and treatment of diseases. Mounting evidence implicates the microbiota of the digestive tract in the development and progression of diseases. Thus, there is a growing interest to modulate the microbiota to improve health state. It is recognized that the microbiota of each person is different; part of theses differences are related to food intake.

This 2022 edition will summarize the impact of oral intakes, whether nutrition, nutritional compounds or probiotics, in health and disease. The symposium will take place virtually on Thursday, February 10, 2022, from 13 h to 17 h 15.

  • Registration is free but mandatory.
  • Organisation: Jacques Schrenzel & Laurence Genton Graf
Moelle épinière démyélinisée de souris

Le froid pour combattre la sclérose en plaques

En biologie évolutive, la «théorie de l’histoire de vie», proposée pour la première fois dans les années 1950, postule que lorsque l’environnement est favorable, les ressources utilisées par les organismes sont consacrées à la croissance et à la reproduction. À l’inverse, en milieu hostile, les ressources sont transférées vers des programmes dits de maintenance, tels que la conservation de l’énergie et la défense contre les attaques extérieures.

Des scientifiques des groupes du Pr Mirko Trajkovski et du Pr Doron Merkler de l’Université de Genève ont développé cette idée pour l’appliquer à un domaine spécifique de la médecine: l’activation erronée du système immunitaire à l’origine des maladies auto-immunes. En étudiant des souris souffrant d’un modèle de sclérose en plaques, l’équipe de recherche a décrypté comment l’exposition au froid poussait l’organisme à détourner ses ressources du système immunitaire vers le maintien de la chaleur corporelle. Ainsi, lors de l’exposition au froid, le système immunitaire diminuait son activité néfaste, atténuant considérablement l’évolution de la maladie auto-immune. Ces résultats, présentés en couverture de la revue Cell Metabolism, posent les bases d’un concept biologique fondamental sur l’allocation des ressources énergétiques.

Synchronisation entre les différents organes

Comprendre la synchronisation des horloges cellulaires

Les horloges circadiennes, qui régulent les fonctions métaboliques de tous les êtres vivants sur un rythme d’environ 24 heures, constituent l’un des mécanismes biologiques les plus fondamentaux. Chez les êtres humains, leur perturbation est à l’origine de nombreuses maladies métaboliques telles que le diabète ou des maladies graves du foie. Si les scientifiques étudient ce mécanisme depuis de nombreuses années, son fonctionnement demeure mal connu.

Grâce à un système d’observation basé sur la bioluminescence, des scientifiques du groupe de la Pre Charna Dibner, de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux Universitaires de Genève, en collaboration avec le Pr Ueli Schibler, professeur honoraire à l’UNIGE, ont pu démontrer que les cellules composant un organe en particulier peuvent se synchroniser, même en l’absence de l’horloge centrale cérébrale ou d’autres horloges dans le corps. En effet, les scientifiques sont parvenus à restaurer la fonction circadienne dans le foie chez des souris complètement arythmiques, démontrant que les neurones ne sont pas uniques dans leur capacité de coordination. Des résultats à découvrir dans la revue Gene and Development.