News & events - Keyword : Gut microbiota

Chronological order of publication in this website

Feeding the Microbiota banner

Feeding the Microbiota 2023

Many patients focus on nutrition with the aim to improve their gut microbiota and ultimately their health. A better understanding of the interactions between nutrition, pre- and probiotics and gut microbiota could open up new therapeutic options for digestive diseases.

The aim of this symposium is to create a group of physicians/scientists/health professionals/industrials interested by the nutritional modulation of microbiota and its impact on energy metabolism. The symposium will take place on Thursday, February 9, 2023, 13 h at the Auditorium Marcel Jenny of the HUG.

  • Registration is free but mandatory.
  • Online participation will be possible.
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New iGE3 member - Simone Becattini

Simone Becattini portrait

It is our pleasure to welcome Pr Simone Becattini as a new faculty member of iGE3.

Simone Becattini is an assistant professor at the Department of Pathology and Immunology of the Faculty of Medicine. His main research topic is the gut microbiota. His laboratory is interested in understanding the intricate relationship existing between intestinal microbes and the host immune system, and in exploiting the underlying principles to fight infectious and inflammatory diseases.

Nutrition and Microbiota Symposium banner

Feeding the microbiota - Prebiotics and probiotics

Nutrition and Microbiota - 7th Symposium GE-VD

This yearly symposium aims at highlighting the impact of nutrition on microbiota and the subsequent potential for prevention and treatment of diseases. Mounting evidence implicates the microbiota of the digestive tract in the development and progression of diseases. Thus, there is a growing interest to modulate the microbiota to improve health state. It is recognized that the microbiota of each person is different; part of theses differences are related to food intake.

This 2022 edition will summarize the impact of oral intakes, whether nutrition, nutritional compounds or probiotics, in health and disease. The symposium will take place virtually on Thursday, February 10, 2022, from 13 h to 17 h 15.

  • Registration is free but mandatory.
  • Organisation: Jacques Schrenzel & Laurence Genton Graf
Chaleur et ossature.

Des os plus solides grâce à la chaleur et au microbiote

Maladie osseuse liée au vieillissement, l’ostéoporose se caractérise par une perte de densité osseuse, une détérioration micro-architecturale des os et un risque accru de fracture. Un tiers des femmes ménopausées en sont atteintes, un problème majeur en termes de santé publique.

Au travers d’analyses épidémiologiques, d’expériences de laboratoire et d’outils métagénomiques et métabolomiques de pointe, l’équipe de recherche du Prof. Mirko Trajkovski de l’Université de Genève a observé que l’exposition à des températures ambiantes plus élevées (34°C) augmente la solidité des os, tout en empêchant la perte de densité osseuse typique de l’ostéoporose. Ce phénomène, lié à une modification de la composition du microbiote intestinal déclenché par la chaleur, a pu être répliqué en laboratoire en transplantant le microbiote de souris vivant dans un environnement chaud à des souris atteintes d’ostéoporose. L’ossature de ces dernières a été renforcée et solidifiée, et la perte de densité osseuse amoindrie. Ces résultats, à découvrir dans la revue Cell Metabolism, promettent de futures interventions efficaces et novatrices pour prévenir et traiter l’ostéoporose.

Restriction calorique chez la souris.

Manger moins est sain grâce aux bactéries intestinales

La restriction calorique rend les souris plus minces, en meilleure santé, et prolonge leur durée de vie. Une piste possible pour de nouveaux traitements contre l’obésité.

Une recherche menée par des chercheurs du groupe du Prof. Mirko Trajkovski de l’Université de Genève et financée par le FNS pourrait avoir trouvé l’origine de cet effet positif: la flore microbienne de l’intestin et son influence sur le système immunitaire. Les scientifiques ont trouvé des molécules qui imitent la restriction calorique, de quoi imaginer de nouveaux traitements contre l’obésité. On savait déjà qu’une réduction de l’apport calorique jusqu’à 40% avait un effet bénéfique sur la santé animale: les animaux étudiés vivent alors plus longtemps, leur glycémie baisse plus rapidement, et leur organisme brûle davantage de graisse. Une grande partie de ces changements physiologiques sont attribuables aux bactéries intestinales, indique cette recherche à lire dans le journal Cell Metabolism.